dimanche 18 octobre 2009

"Mieux comprendre les enjeux de la transition énergétique", par Alexandre Rojey, Directeur du Développement durable à l'IFP

"Mieux comprendre les enjeux de la transition énergétique", par Alexandre Rojey, Directeur du Développement durable à l'IFP 
 





Fwd: Article intéressant montrant la cacophonie politique que soulève le thème de écologie !!!!!!!!


De : "FUMEY, BENEDICTE" 

Objet : écologie politique et capitalisme 

Article intéressant montrant la cacophonie politique que soulève le thème de écologie

Comment le « traiter », le classer, le faire avancer ? au nom de quels principes ? écologie et capitalisme semblent  antagonistes. Alors quel autre dessin créer ?

Alors tous à vos pinceaux en face de nos grandes pages blanches …. !

 Lepage, Waechter, Jouanno... La situation des écologistes de droite en France en 2009

Si le monde politique fourmille de contradictions, le mouvement des écologistes dits de droite en est un bon exemple. Selon le dictionnaire Hachette de l'année 2005, l'écologie est "la protection de la nature, de l'environnement". Or si, comme nous l'avons montré dans un précédent article, une constante des partis de droite, notamment de l'UMP, est l'acceptation du capitalisme, de la concurrence entre individus afin de permettre la croissance économique, il est vrai qu'on voit mal comment la protection de l'environnement, en tant qu'elle impose nécessairement un frein aux ardeurs des entrepreneurs, pourrait être pour eux une préoccupation majeure.
Une étude des programmes de Corinne Lepage, Antoine Waechter et consorts s'avère alors très amusante, pour ne pas dire tragicomique.


 
Le capitalisme à l'épreuve de l'écologie
 
 De toute évidence, ni Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, ni Madame Chantal Jouanno, qui lui a succédé au poste de secrétaire d'Etat chargée de l'écologie, n'ont songé à remettre en cause leur appartenance à la pensée politique de droite sous prétexte qu'elles étaient chargées de la défense de l'environnement, pas plus que Monsieur Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement et de l'Améganement durables.
Le plan dit "Grenelle de l'Environnement", promis par le premier gouvernement Sarkozy en mai 2007, qui avait par exemple pour but de :
 
"lier la compétitivité et l'emploi à l'environnement, (...) intégrer environnement, développement économique et progrès social, (...) dessiner les contours d'une économie dynamique mais plus douce et plus humaine, c'est-à-dire moins prédatrice par rapport à l'environnement et plus solidaire vis-à-vis des générations futures" (site du gouvernement)
 
a surtout émis des propositions dont l'application ne pourra être vérifiée qu'à l'horizon 2020, si du moins elles sont acceptées, tandis que de bonnes idées initiales, comme par exemple la diminution de la vitesse réglementaire des voitures de 10 km/h ont d'ores et déjà été abandonnées. Sans doute un problème de compétitivité. De fait, il n'est pas question pour Nicolas Sarkozy de remettre en cause la bonne santé relative des entreprises françaises : l'intervention de l'Etat (établissement de normes supplémentaires s'agissant de la qualité de la nourriture, remise des Organismes Génétiquement Modifiés, du nucléaire, etc...) n'est donc pas possible pour le moment, notamment à cause des concurrents, comme se plaisent souvent à dire les bien-pensants, à l'instar de la Chine ou des Etats-Unis, qui, en grands méchants, "ne veulent rien faire pour protéger la planète"....
En réalité, si le chef de l'Etat est si frileux, c'est d'abord parce que la France est, et de loin, le plus gros utilisateur de l'électricité nucléaire relativement à la production totale (78% du total) loin devant les Etats-Unis (19%) ou la Russie (16%). De la même façon, s'agissant des OGM, la France et l'Europe, au nom de la sacrosainte liberté du commerce, se sont rangés à la décision des Etats-Unis qui les exhortait devant l'Organisation Mondiale du Commerce à en accepter l'importation.
 
La dernière plaisanterie du gouvernement à propos de sa prétendue politique écologique a été la fameuse "contribution climat-énergie". Nonobstant le caractère extrêmement flou des modalités de redistribution, elle n'est somme toute qu'un prétexte (17 euros par tonne de CO2, soit un tiers de ce qui avait été proposé par Monsieur Michel Rocard...) pour alléger, en contrepartie, les charges des entreprises et du travail. De même, quand on sait, ainsi que l'a très bien dit Ségolène Royal, que les produits non-polluants coûtent naturellement beaucoup plus cher que les produits "propres", il est évident que les plus modestes n'auront pas les moyens d'éviter cette taxe à la fois injuste (ce n'est pas un impôt progressif) et dégradante sur le plan collectif, en tant qu'elle conditionne l'intervention de l'Etat à la seule pollution atmosphérique.
 
 
L'écologie naturaliste et l'écologie pragmatique
 
 En marge du gouvernement, d'autres mouvements classés à droite se veulent devant les Français les défenseurs de la nature. Ainsi, Madame Corinne Lepage (CAP 21) ou Monsieur Antoine Waechter (Mouvement Ecologiste Indépendant) s'inscrivent dans ce qu'il est convenu d'appeler l'écologie politique. Idéologiquement instables, oscillant entre le centre-gauche, le centre-droit et la droite (Corinne Lepage fut ministre de l'environnement d'Alain Juppé), ces deux individus ne semblent pas avoir d'orientation clairement définie au niveau du social, de l'économie ou de la politique internationale, tant et si bien qu'on hésite à les considérer comme de véritables personnalités politiques à part entière. Si M. Waechter annonce "être à égale distance de la gauche et de la droite", il se distingue surtout par sa défense à tout prix de la nature et son refus de considérer l'homme la fin de l'évolution . En deux mots, ce passéiste nostalgique de ces temps où l'aristocrate, essentiellement rural, damait le pion au bourgeois, habitant des villes et suppôt de la révolution industrielle ; cet opposant farouche à la mondialisation et aux progrès de toutes sortes, appartient à ce que nous appellerons la tradition naturaliste, partisan, dans la droite filiation de Rousseau et du maréchal Pétain, de "la nature qui ne ment jamais".
 

 
Quant à Madame Lepage, habituée par sa profession d'avocate à défendre les entreprises accusées de pollution comme les collectivités qui en sont victimes, elle a fait du thème de l'environnement son fonds de commerce, sans avoir jamais eu besoin de donner plus de précisons que cela sur ses idées politiques : elle est d'ailleurs une girouette en la matière, proche successivement de Juppé, d'André Santini, de Bayrou et de Borloo, mais surtout rarement au bon endroit au bon moment (du moins depuis une dizaine d'années), et pour preuve, elle a fait le choix désastreux du MoDem aux élections européennes de juin 2009 tandis qu' Europe Ecologie caracolait en troisième position juste derrière le Parti Socialiste...
 

 
La récupération américanophile et culpabilisatrice
 
 D'autre part, à la suite de la diffusion du film dramatisant et culpabilisateur du politicien démocrate américain Al Gore, "Une Vérité qui dérange", la droite française, alors au pouvoir, a semblé plus impliquée que jamais dans la protection de l'environnement.
Signe d'un processus débilitant à l'oeuvre, l'écologie fait aujourd'hui consensus, comme si, en dépit de la diversité des modèles économiques et sociaux prônés par la droite et par la gauche, tout s'effaçait devant cette urgence : sauver la planète afin que "nos enfants aient un monde meilleur"... En culpabilisant les particuliers, ces films, chansons (la plupart du temps américains ou portant un nom américain, à l'instar de "Home") et autres interventions médiatiques indignes montrent aussi que la puissance publique n'a pas la volonté d'agir, parce qu'elle n'en a plus les moyens. Désormais, ce sont les particuliers qui devront faire des efforts, chez eux et sans même qu'une loi quelconque vienne sanctionner leur comportement ; et c'est cela que la classe politique nomme aujourd'hui citoyenneté. Bien au contraire, cette individualisation de notre destin commun marque la déprise du lien politique, à l'époque du libéralisme économique triomphant et de la perte de sens de tout projet collectif.
 
Cette perte de sens, c'est justement ce contre quoi nous luttons et lutterons à travers ces articles.
 
 
 

Duflot, Cohn-Bendit, Billard...La situation des écologistes de gauche en France en 2009

Dans la suite de notre série sur la mise en évidence des partis politiques français et de leurs programmes, à une époque où c'est surtout le flou idéologique qui domine, nous avons choisi de nous intéresser au cas des écologistes. En effet, depuis 1974 et la candidature de René Dumont à l'élection présidentielle -il obtint alors 1.32% des voix- les partis qui se veulent les défenseurs de l'environnement sont une force incontournable de la vie politique française. Ou plutôt des forces. Car aujourd'hui, entre le très médiatique Daniel Cohn-Bendit, Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts, ou encore l'Alliance écologiste indépendante, rassemblement de droite qui unit plusieurs petits mouvements et qui a présenté des listes aux élections européennes de juin 2009 (et dont il sera question dans mon prochain article), la situation est plus qu'équivoque, pour ne pas dire contradictoire.

Avant toute chose, pour montrer le bien-fondé de cette série qui vise essentiellement à clarifier les grandes orientations séparant les partis politiques, je m'autoriserai à citer un court passage de mon premier article sur la situation globale de la droite française. Le 3 août 2009, j'écrivais ainsi à propos de Philippe de Villiers, qui a officialisé le 4 août dans Ouest-France sa décision de rejoindre le comité de liaison de la majorité, parallèlement à M. Frédéric Nihous :
 
"Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France, est aujourd'hui considéré comme le flotteur droit du président de la République. Se retrouvant en réalité sur de nombreux points avec Nicolas Sarkozy (notamment sur la question économique, où il soutient le libéralisme), il est en revanche surtout connu pour sa défense de la "vieille France" (il est lui-même vicomte) et particulièrement de la France rurale (il est élu local, président du Conseil général de Vendée), ce qui explique largement son alliance avec Frédéric Nihous, président de Chasse, Pêche, Nature et Traditions au sein du mouvement Libertas pour les élections européennes de juin 2009. Il souligne ainsi le rôle de l'autorité, de la famille, mais aussi la fierté d'être français (son rejet de "l'islamisation de la France" a été le point fort de son programme lors des présidentielles de 2007)"
 
Là où certains ne voyaient guère de différences entre M. Le Pen et M. de Villiers, j'étais le seul à pressentir, ou plutôt à légitimer, l'alliance de ce dernier avec Nicolas Sarkozy.
Mais il est temps de passer au sujet qui nous intéresse : la situation des écologistes dans notre pays.
 
 
Les Verts, leurs idées et leurs stratégies
 
Dans la droite ligne de René Dumont, dont nous avons brièvement parlé, la plupart des hommes politiques qui appartiennent au mouvement écologiste sont de gauche. Il est en effet évident que ceux qui défendent l'économie de marché et le modèle productiviste, s'inscrivant dans la tradition de la droite française, ne considèrent naturellement pas la sauvegarde de l'environnement comme une priorité. Au contraire, les Verts, présents en politique depuis les années 70, et qui connurent leur première heure de gloire aux élections européennes de 1989 avec 11% des suffrages, avant de s'imposer comme une force politique majeure à l'issue des élections européennes de juin 2009 (un peu plus de 16% des voix), sont sensibles à la destruction du milieu naturel occasionnée par la recherche illimitée du profit.
 

 
Son actuelle secrétaire nationale, Cécile Duflot, insiste ainsi aussi bien sur les problèmes de société que sur les questions environnementales. Allant jusqu'à prôner pour certains d'entre eux, dits "zégistes", la décroissance économique, ils prennent généralement le parti des plus pauvres contre les grands groupes industriels pollueurs, réclamant une plus grande justice sociale et une limitation des profits.
Leurs quelques succès, sans suite, s'expliquent en grande partie par leurs positions et prédictions catastrophistes (le fameux : "il ne nous reste plus que dix ans pour changer"...), ainsi que par la réalisation de plusieurs films ayant pour but la culpabilisation de l'opinion et visant à émouvoir tous les publics (les deux plus récents sont "Une Vérité qui dérange", de Al Gore, et "Home", de Yann Arthus-Bertrand, financé par l'industriel François-Henri Pinault, et dont le mensuel La Décroissance se demande s'il ne sert pas une idéologie "capitalo-compatible").
 

 
Le cas Cohn-Bendit
 
D'autre part, il importe de revenir plus en détail sur la dernière campagne des Verts pour les élections de juin 2009 menée par le très médiatique Daniel Cohn-Bendit, ancien militant anarchiste reconverti dans l'écologie politique. Chacun l'aura compris, c'est essentiellement à un ton différent qu'est due sa belle troisième place à la dernière échéance électorale. Enchaînant avec talent les réflexions populistes, notamment dans son clip de campagne où on le voit exécuter une chorégraphie avec Eva Joly et José Bové (« Merci aux banques sans foi ni loi »..., etc), tutoyant ses adversaires, adoptant des postures de comédien, il aura finalement été le seul à parler d'Europe. Mais il aura parallèlement réduit le message écologiste à une sorte de mélange, fondamentalement anti-politique, de bons sentiments, de changement à tout prix, de démocratisation de la société (ce qui ne signifie rien). Dès lors, l'opinion aura du mal à séparer l'idée écologique de la personnalité de Daniel Cohn-Bendit, tant celui-ci a porté le mouvement. Cela ne pourra qu'être préjudiciable au développement d'un sentiment "vert", surtout au moment où la priorité est la relance de la croissance économique pour effacer les effets de la crise. Il se pourrait bien que l'échec du "Club de Rome" en 1972 , groupe de réflexion qui prônait l'arrêt de la croissance quelques mois avant le premier choc pétrolier, se produise de nouveau. A l'époque, les dirigeants politiques n'avaient pas écouté ces intellectuels, préférant suivre leur logique libérale. A moins d'une prise de conscience généralisée, le G20 ne prendra pas en compte la voie proposée par les écologistes.
 
Contestations et perspectives d'avenir
 
De même, si la stratégie délibérément catastrophiste a fonctionné, si chacun des électeurs a compris que la planète était plus que jamais en danger, il n'en reste pas moins que Daniel Cohn-Bendit ne fait pas l'unanimité au sain du mouvement des Verts. Le 8 juillet dernier, la députée de la première circonscription de Paris, Martine Billard, décidait de quitter les Verts pour rejoindre le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, au nom de ses convictions de gauche. Selon elle, la tactique de Daniel Cohn-Bendit, qui tendait à faire un appel du pied aux électeurs du centre pour récupérer les voix de François Bayrou, était strictement incompatible avec une politique écologiste. Ainsi, entre la glorification un peu irréfléchie de la nature et les solutions politiques proposées, il semble y avoir un abîme qui plonge, petit à petit, lesécologistes (qui se disent) de gauche dans une crise identitaire. Pour la première fois, sans doute, ils ont pris conscience qu'ils pouvaient avoir une réelle influence sur la politique nationale. Pour la première fois, apparaît la question des alliances, et pour la première fois, malheureusement, s'engage une bataille d'ego pour conquérir le leadership d'un parti cantonné jusque-là aux seconds rôles. Cela se fera sans doute au détriment d'un message se voulant en principe universaliste, humble et contradictoire avec la volonté de puissance nécessitée par les luttes politiques.
 

 
En effet, aujourd'hui, devant la mise en avant des thèmes écologistes par les grands partis traditionnels, depuis l'Union pour un Mouvement Populaire qui vante les mérites de la "taxe carbone" jusqu'au Parti Socialiste, Ségolène Royal se prétendant, le 1er septembre, sur RTL "la meilleure candidate écologiste à l'élection présidentielle", la tâche des Verts s'avère compromise, d'autant plus que le Parti Socialiste semble aller un peu mieux et est redevenu crédible depuis son Université d'été à La Rochelle. Car, il faut bien le voir, les Verts profitent surtout de la faiblesse du sentiment politique en France. Idéologie finalement un peu vide - à l'instar de celle des droits de l'homme -, simple vecteur d'espoir à l'heure de la crise de la mondialisation et de l'économie de marché, l'écologie ne remplace pas, malgré tout, les grandes forces traditionnelles. Une fois passée cette réussite éphémère, les Verts reprendront sans nul doute le rôle qui était le leur jusqu'à maintenant, celui d'une force d'appoint pour les socialistes, dans leur entreprise de reconquête de la présidence de la République en 2012.
 
 
 

Jouanno théorise l'écolo-sarkozysme

Nicolas Sarkozy veut s'emparer de la question écologique. Il a ainsi demandé à Chantal Jouanno de définir l'écolo-sarkozysme, dans un texte fondateur.

Le péril vert inquiète aussi la droite. Après la performance de la candidate écologiste lors de la législative partielle de Rambouillet, Nicolas Sarkozy a imposé à Chantal Jouanno un exercice complexe: définir l'écolo-sarkozysme, dans un texte fondateur. Depuis dix jours, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie s'attache à différencier le programme sarkozyste de celui des Verts, tout en rassurant les électeurs de droite, affolés par la taxe carbone.
Pour rédiger ce document, destiné à servir d'argumentaire aux parlementaires et à l'UMP, la jeune femme a travaillé en étroite collaboration avec
Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée.

Dans les semaines à venir, Jouanno doit multiplier les déplacements dans les fédérations UMP pour porter la bonne parole. "Je n'aime pas beaucoup cette idée d'une écologie de droite, confie-t-elle, mais il est certain qu'il y a une spécificité du modèle que nous proposons." Pour elle, l'écologie version UMP repose sur la conviction de l'existence "d'une croissance verte", mais aussi d'une certaine vertu du "progrès technologique". "Nous avons conscience que la solution environnementale ne sera jamais à 100 % technologique, il faut également une évolution des mentalités et des comportements. Mais cette dernière doit rester acceptable par tous. Contrairement à certains ultras, je ne rejette pas le progrès" Chantal Jouanno se place sur le terrain du pragmatisme. Un concept résolument sarkozyste. Le Président l'a déjà utilisé en matière de sécurité, d'immigration et de fiscalité.

En l'espèce, il permet d'expliquer qu'on peut être écolo sans abandonner le nucléaire, le développement des énergies renouvelables étant trop lent pour répondre rapidement aux besoins. Autre concept de droite: le libre arbitre. Il permet de théoriser le bonus-malus et la taxe carbone: ceux qui veulent consommer polluant ont le droit, mais ils paieront, quand les écolo-consommateurs seront récompensés. Enfin, Jouanno veut promouvoir un thème plus audacieux pour la droite: l'écologie comme arme anti-inégalité, les publics fragiles étant les plus exposés aux troubles de l'environnement (saturnisme, amiante…). L'écologie comme ouverture idéologique: on ne sort pas du sarkozysme.

 
 

Fwd: Un article de Jean Zin



Début du message réexpédié :

De : jmnogues <jmnogues@laposte.net>
Date : 17 octobre 2009 14:59:05 HAEC
À : "universite integrale  [universite integrale]" <universite.integrale@gmail.com>
Objet : Un article de Jean Zin
Répondre à : jmnogues <jmnogues@laposte.net>


BonjourS,
Un article intéressant de Jean Zin (ci-dessous le lien)
"Nouvelles Philosophies" : Le capitalisme et la mort.
Si vous pensez que cela peut-être intéressant à mettre sur le site de l'U I.
Amicalement,
Jean marie Noguès

http://nouvelles-philosophiques.blogspot.com/2009/10/le-capitalisme-et-la-mort.html


UNE NOUVELLE PAGE DE L'HISTOIRE MONDIALE COMMENCE Kissinger : «Les Chinois ne veulent plus de la domination du dollar sur l'économie»

Kissinger : «Les Chinois ne veulent plus de la domination du dollar sur l'économie»  

Propos recueillis par Renaud Girard
16/10/2009 | Mise à jour : 20:31
Commentaires  18 | Ajouter à ma sélection

«La France est l'un des très rares pays à avoir toujours eu une pensée stratégique globale, appuyée sur son cartésianisme naturel» Crédits photo : AP

L'ancien secrétaire d'État des gouvernements Nixon et Ford, promoteur de la realpolitik, est aussi l'artisan de la reprise entre les États-Unis et la Chine de Mao. De passage en France après un voyage en République populaire de Chine, il a reçu notre collaborateur à Paris. Entretien avec le Figaro.

LE FIGARO. - Vous revenez tout juste de Pékin. Quel est l'état d'esprit des gouvernants chinois face à la crise financière internationale, née à l'été 2008 aux États-Unis ? 
Henry KISSINGER. -Je vais vous donner mon opinion personnelle, qui est seulement celle d'un observateur informé. Je ne parle pas au nom de l'Administration Obama, pour laquelle j'ai beaucoup de respect, mais à laquelle je n'appartiens pas. Il y a toujours des divergences politiques importantes entre les Chinois et nous, les Américains. Elles ne sont pas très graves, elles ne menacent pas la paix dans le monde, mais elles existent. Elles sont gérées par de très intenses relations diplomatiques, par l'existence de très nombreux groupes de travail entre nos deux pays.

Les Chinois ne font pas confiance à l'Amérique pour bien mener les grandes affaires politiques de la planète. Ils trouvent que l'idéologie a une part trop grande dans la manière dont les Américains conçoivent les relations internationales. En revanche, les Chinois, avant cette crise financière, nous considéraient comme des gens sérieux et fiables dans le domaine de la finance et de l'économie. Ils faisaient confiance à notre modèle et souhaitaient même l'imiter. La violence de la crise, l'irresponsabilité montrée par les grandes institutions de Wall Street ont beaucoup surpris et choqué les Chinois. Nous les avons profondément déçus.

Aujourd'hui, ils ont engrangé leurs pertes, mais jamais plus ils ne nous feront confiance dans le domaine financier. C'est le grand changement. Comme ce sont des gens pragmatiques, ils ont compris qu'il fallait gérer cette crise en coopération avec nous, afin d'en limiter les dégâts sur les économies réelles de nos deux pays. Ils prennent en compte le fait que la très grande majorité de leurs immenses réserves de change est libellée en dollar et que leurs exportations de biens de consommation vers l'Amérique restent vitales pour la santé de leurs industries manufacturières. Les dirigeants chinois ont géré cette crise en coopération avec leurs homologues américains au cours des douze derniers mois, et ils continueront à le faire. Mais rien ne sera plus comme avant.

Faites-vous allusion au fait que le directeur de la banque centrale de Chine a déclaré, au début de cette année, que le dollar ne pouvait pas continuer à être la monnaie de réserve mondiale, et que le monde devait chercher à créer une autre monnaie-étalon, en s'appuyant sur le modèle des DTS (droits de tirage spéciaux) du FMI ? 
Il est clair que les Chinois ne veulent plus de la domination du dollar sur l'économie mondiale. Ils n'ont pas encore vraiment la solution, ils savent que ça ne dépend pas seulement d'eux, mais ce sont des gens patients, qui sont habitués à relever des défis de longue haleine. Comme toujours, ils ne vont agir que très graduellement.

Dans son fameux ouvrage consacré au «choc des civilisations», le professeur de Harvard Samuel Huntington avait prédit, dès le milieu des années 1990, que le Japon allait se montrer «suiviste» à l'égard de la Chine, et accepter qu'elle remplace les États-Unis comme puissance leader en Asie. Or, au début des années 2000, on a vu le premier ministre japonais Koizumi réaligner l'Archipel derrière l'Amérique. Huntington s'est-il trompé ? 
Les dernières élections au Japon ont vu la défaite cuisante du Parti libéral démocrate, lequel a gouverné le pays pratiquement sans interruption depuis la guerre de Corée. C'est un changement majeur. Aussi prudentes et courtoises qu'elles soient dans la forme, les premières décisions et déclarations du nouveau gouvernement japonais (retrait de l'aide militaire japonaise pour la guerre en Afghanistan, remise en cause du statut des bases américaines à Okinawa) indiquent une tendance lourde, qu'on aurait tort de sous-estimer. La période de l'alignement systématique du Japon derrière l'Amérique me semble bel et bien révolue.

Que pensez-vous de la nouvelle politique de votre pays face à l'Iran ? 
L'Iran, c'est une très grande nation. Lorsque j'étais aux affaires, nous avions des relations extrêmement profondes avec ce pays. Pas à cause de la personnalité du Shah, mais à cause de l'importance cruciale qu'avait selon nous l'Iran pour l'équilibre de tout le Moyen-Orient.

Dans son discours du nouvel an iranien, adressé au peuple perse et aux dirigeants de Téhéran, le président Obama a eu raison de prendre en compte cette réalité géopolitique, de témoigner du respect à la très ancienne nation iranienne. Le président a proposé, avec courage et sincérité, un dialogue d'égal à égal avec l'Iran. Ses dirigeants saisiront-ils la main tendue de l'Amérique ? L'idée, avancée tout récemment par les Iraniens, d'un stockage de l'uranium enrichi dans un pays tiers, est intéressante. Attendons de voir si Téhéran la poursuit.

Un groupe de trois officiers généraux américains à la retraite, tous anciens chefs du Centcom (Central Command, commandement régional couvrant tout le Moyen-Orient et l'Asie centrale) préconisent l'acceptation par l'Occident d'un Iran nucléaire, en échange de l'arrêt du soutien par Téhéran du Hamas et du Hezbollah. Qu'en pensez-vous ? 
Il est crucial de rassurer les Iraniens sur leur sécurité à long terme, afin de pouvoir, dans un deuxième temps, les convaincre de modérer leur soutien à des mouvements aussi extrémistes que le Hamas palestinien ou le Hezbollah libanais.

Je pense que c'est le rôle d'une diplomatie intelligente que d'y parvenir, une diplomatie à laquelle il faut évidemment associer les Russes. La vérité est que la Russie se méfie de la politique des sanctions commerciales mais qu'en même temps, elle n'a aucune envie de voir l'Iran, son voisin immédiat, devenir une puissance dotée de la bombe atomique.

Je ne partage pas l'avis exprimé par les trois anciens chefs du Centcom. Je pense qu'un Iran devenant une puissance nucléaire militaire déstabiliserait très gravement l'ensemble du Moyen-Orient.

En outre, cela constituerait une remise en cause fatale du TNP (traité de non-prolifération nucléaire de 1968, signé par l'Iran au début des années 1970). Ce traité est une construction diplomatique très importante, un succès du multilatéralisme, qu'il faut préserver à tout prix. Si l'Iran était rassuré sur le fait qu'il ne sera plus jamais agressé (comme il l'a été par l'Irak en 1980), il pourra peut-être en conclure qu'il n'a plus besoin de l'arme nucléaire.

À propos de la Russie, que pensez-vous de l'attitude de l'Amérique à son égard depuis la chute du mur de Berlin ? 
Nous avons commis l'erreur d'avoir parfois manqué de considération à son égard. Lorsque vous avez un partenaire stratégique qui, à un moment donné de son histoire, devient plus faible pour des raisons intérieures, c'est toujours une erreur que de le traiter avec désinvolture. Nous avons sous-estimé l'humiliation qu'ont ressentie l'élite et la population russe avec l'effondrement de l'Union soviétique. Je pense que l'Administration Obama a eu raison de rétablir un dialogue d'égal à égal avec la Russie. Maintenant, ce n'est bien sûr pas une raison pour accepter des excès, comme ceux de l'armée russe à l'égard de la Géorgie à l'été 2008.

Vous approuvez donc les négociations actuelles entre Washington et Moscou pour parvenir à une réduction très substantielle des arsenaux nucléaires stratégiques aux États-Unis et en Russie ? 
Oui. Mais je pense qu'en matière de désarmement nucléaire il ne faut pas être naïf. Le désarmement général n'est pas pour demain, ni pour après-demain. C'est l'affaire de plusieurs générations. Vous-même, vous ne le verrez pas de votre vivant. J'ai admiré le courage de la déclaration de votre président, Nicolas Sarkozy, au Conseil de sécurité des Nations unies, car il a osé le dire, de manière très carrée.

Le président Obama devrait-il répondre positivement à la demande de renforts supplémentaires exprimée par le général Stanley McChrystal, commandant en chef des forces de l'Amérique et de l'Otan en Afghanistan ? 
Je connais très mal l'Afghanistan ; mon avis n'est donc pas celui d'un expert. Simplement, je constate que le président a limogé l'ancien commandant en chef pour nommer McChrystal. Il lui a demandé un rapport sur la nouvelle stratégie que nous devrions suivre dans ce pays.

Le général a répondu ; il a proposé une nouvelle stratégie très claire, privilégiant la protection des populations par rapport à la chasse aux insurgés dans les déserts et les montagnes. McChrystal a raison. J'estime qu'il vaut mieux avoir 60 % du territoire afghan protégé à 100 % que 100 % du territoire protégé à 60 %. Maintenant, le général réclame à son président des renforts pour appliquer cette stratégie. Je pense qu'en toute logique Obama devrait répondre positivement au général qu'il a investi de sa confiance.

Il est vrai que, par ailleurs, nous sommes confrontés à un sérieux paradoxe. La guerre en Afghanistan est une guerre essentiellement américaine, alors que l'Amérique est très éloignée de ce pays. Pour parvenir à une stabilisation minimum de ce pays si difficile, il faudrait davantage associer à nos efforts ses grands voisins immédiats : la Russie, la Chine, l'Inde, le Pakistan et l'Iran.

Au sein de la dernière Administration républicaine, les néoconservateurs ont joui d'une influence considérable. Quel jugement le metternichien que vous êtes porte sur les néoconservateurs ? 
Ils ont une forme de raisonnement trotskiste. Ils ne font pas de différence entre la politique intérieure et la politique extérieure. Leur très grave défaut est de prendre le monde, non tel qu'il est, mais tel qu'ils le rêvent.

La France s'est opposée à eux de manière spectaculaire en 2003. Pensez-vous que la France ait encore un rôle important à jouer dans les relations internationales ? 
Oui, je le pense sincèrement. La France est l'un des très rares pays à avoir toujours eu une pensée stratégique globale, appuyée sur son cartésianisme naturel. J'ai énormément d'admiration pour le général de Gaulle, même si je n'ai pas toujours été forcément d'accord avec les options stratégiques qu'il a prises. Le monde en général, et l'Amérique en particulier, auront toujours besoin de la voix d'une France, qui s'exprime de manière libre, indépendante et cartésienne.

LIRE AUSSI

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Fwd: une bonne info ...réseaux...



De : briand quentin <quentinleveinard@yahoo.fr>
Date : 16 octobre 2009 13:44:53 HAEC
À : CDB michel saloff coste <msaloff@mac.com>
Objet : une bonne info ...réseaux...

Bonjour Michel,
je te fais parvenir une info qui t'intéressera sûrement.
au cours du Forum des colibris qui avait lieu ce WE , j'y ai rencontré quelqu'un qui m'a transmis cette info ( que tu as peut-être eu par ailleurs)
Le 18 novembre Recherches et Evolution organise une journée sur le leadership éthique
http://www.recherches-et-evolution.com/Le-programme
 
si je vois juste et que cela t'intéresse , n'hésites pas à les informer que tu viens de ma part
 
a tout bientôt
 
Quentin Briand   06 98 67 08 77
 
 
"L'utopie est simplement ce qui n'a pas encore été essayé." Théodore Monod





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Fwd: Friends of the Grace Pilgrimage 2009 in Portugal vous a envoyé un message sur Facebook...



acebookmail.com>

Peter Koll a envoyé un message aux membres de Friends of the Grace Pilgrimage 2009 in Portugal.

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Objet : The group of political spiritual pilgrims is back in Tamera

The group of political spiritual pilgrims is back in Tamera -
all diaries, photos and videos :
http://www.facebook.com/l/23403;www.grace-pilgrimage.org/en/index.html
All of them physically - and virtuallly you - can join the "Presentation of the SolarVillage testfield" :
http://www.facebook.com/l/23403;www.tamera.org/index.php?id=619&L=0
You may also be impressed, like me, by the new website of the Solarvillage : http://www.facebook.com/l/23403;www.tamera.org/index.php?id=619&L=0
Enjoy !
Peter
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Leina Sato : Ceci est un message pour confirmer ma participation a la journee du 24 Octobre a l'Universite Integrale.





Bonjour!

Ceci est un message pour confirmer ma participation a la journee du 24 Octobre a l'Universite Integrale.

Je m'appelle Leina Sato; je suis nee le 7 Decembre 1985 a Tokyo, et ai demenage avec ma famille a Paris a l'age de 1 ans et demi.
J'ai passe mon enfance en France, puis ai demenage a Hawaii (Big Island) avec ma mere pour poursuivre, entre-autres, ma passion pour la cetologie et tout ce qui a rapport avec l'ocean.
Ce changement de vie a ete inspiree par un travail interieur que j'ai commence avec une grande amie quand j'avais 14 ans. Cela etait base sur une methode qui permet d'elever concretement son champ vibratoire et plus que tout, permet de reintegrer sa pleine conscience pour le vivre au quotidien.
Cela a completement change ma vision de moi-meme, et de notre realite.

Apres le lycee, au lieu d'integrer une universite, j'ai commence a travailler beaucoup interieurement, et ai beaucoup participe a des seminaires de reconnection a soi en tant qu'interprete, traduisant du Japonais a l'anglais.)
En 2007, j'ai decide de poursuivre ma passion pour l'ocean en creant une companie de plongee avec des amis proches; j'ai evite le plus possible une approche touristique, pour ne pas devier de mon but: celui de partager avec le plus d'individus possible la possibilite d'une vraie passerelle d'entente et de communication entre les cetaces et nous-meme...qui sera une base pour une communication inter-especes que j'entrevois se developper progressivement dans les prochaines decennies.

Je suis de passage a Paris pour organiser un autre "projet" qui me tient a coeur, un evenement sur l'eveil des consciences-individuel et planetaire, cree en collaboration avec des amis medecins.

Cet evenement represente pour moi mon premier pas personel pour contribuer a l'eveil de notre planete de maniere active, et de partager la possibilite et la realite d'une autre dimension d'existence, incroyablement harmonieuse et expansive.

Au plaisir de faire de nouvelles rencontres samedi 24!

PS Je vous envoie le cheque de participation aujourd'hui.

Leina
06 22 60 72 26

The Institute for Integral Studies : A New Initiative to Enhance the Integral Research Communities

 
The Institute for Integral Studies  

– A New Initiative to Enhance the Integral Research Communities 

In September 2008 a dozen researchers from various disciplines1 and applied fields2 sharing 
a non-dogmatic spirit of integral research met in Freiburg/Germany to found the Institute for 
Integral Studies (IFIS) as a registered not-for-profit organization. 

The Institute has set itself the mission to catalyze the recognition and further development of 
integral3 and likeminded approaches4 in academic research, higher education and research- 
based practice. IFIS is focusing on the connections between i) disciplinary and 
interdisciplinary fields of academic study, ii) neglected or dismissed fields, iii) the 
development of integral (meta)studies, iv) real-life challenges in our age of global crises, and 
v) research into desirable futures and into conditions to bring them about. 

The joint commitment of the members of the Institute is to develop, share and help to make 
use of integral knowledge and wisdom with the sole purpose of contributing to the common 
good and to the well-being and sustainable development of the greatest number of sentient 
beings and their socio-cultural and natural habitats. The work carried out by the Institute is 
based on values and principles that inspire a broad, pluralistic, dialogical, critical, self- 
reflective and dynamic understanding and practice of integral studies.5 

Most of the Institute's full members are affiliated with higher education or research institutions 
and generally have a background in integral studies for many years. IFIS is a unique 
community of research and learning that is committed to quality processes. The results to be 
achieved comply with and go beyond common scientific standards. Special attention is paid 
to organic growth of the community and to the cultivation of inner coherence and collective 
intelligence in the sense of practicing what is preached. 

In the first year of its existence IFIS has been busy setting up its organizational backbone: its 
general assembly, its governance board composed by seven of the most active founding 
members, and its international advisory board uniting major contemporary voices of 
advanced integral theorizing across streams.6 On this basis the international network of 
researchers inspired by integral and likeminded approaches connected to the Institute has 
started to grow. The Institute has also begun to pursue research, establish development 
projects, organize academic and educational events and produce high-level publications.  

Two major events were held in 2009: first, an intimate workshop on the foundations of 
integral research with contributions and discussions on the variety of integral streams, on the 
necessary methodological foundations, and on the horizon of integral meta-studies; second, 
a conference on integral economics at the University of Freiburg. As a timely contribution to 
the debates on the worldwide economic and financial crisis this conference attracted more 
than 100 attendees. 

The next major event conceived by IFIS will be the international symposium "Research 
across boundaries – Advances in Theory-building" scheduled in June 2010 at the University 
of Luxembourg. Through their life work, several contemporary vanguard researchers have 
attempted to cross and transcend some of the deep-seated splits between disciplines, 
cultures, individuals and collectives, facts and values, theory and practice, science and 
spirituality etc. To date little cross-connection, however, has been established between these 
researchers and their scholarly work. On this background more than 30 world-class 
boundary-crossing scholars worldwide have accepted IFIS' invitation to dialogue with each 
other for the first time on their respective approaches in order to discover similarities and 
differences, to offer mutual criticism, and to join forces regarding shared interests. 

One of the development projects successfully launched by IFIS is about building a collective 
repository on integral and likeminded research worldwide making use of the latest Web 2.0 
technology. The steadily growing repository is covering information pertaining to various 
interconnected categories, like historical and contemporary researchers and their 
publications, academic journals and book series, projects, events and funding opportunities, 
initiatives, institutions, and post-secondary educational programmes. 
IFIS invites interested researchers and organizations to connect with its vision and practice of 
integral studies. This can happen in many ways: from occasional to committed, from informal 
to formal, from online to face-to-face, from informational to transformational. 
Different 
membership types are available and these include full, affiliated, and advisory board 
membership, as well as sponsorship. Donations to IFIS are tax-deductable7 and they will 
speed up the further development of the Institute by augmenting the volunteer work of its 
members and friends. 


For more information see: www.integral-studies.org

 

News item authored by Markus Molz, October 9, 2009 

                                                 

1 
 From psychology to sociology to economics to history to physics etc. 
2 
 From education to intercultural communication to architecture to health to yoga etc. 
3 
 Within IFIS integral approaches are considered in their actual plurality as they have emerged at different 
points of time in different locations, domains, streams and communities. 
4 
 Like some of those labeled as transdisciplinary, transmodern, critical realist, cosmopolitan, (neo-)humanist, 
meta-paradigmatic, meta-theoretical, unity-in-diversity, complexity, quantum etc. 
5 
 Accordingly, at the Institute integral and likeminded approaches are not only considered as helpful frameworks 
for conducting research of a more comprehensive type but as well as objects of research. As objects of 
research they need to be better understood in their particular focus, in their conceptual structures and in their 
biographical, sociocultural and ideational context and trajectories. In these respects different approaches can 
be beneficially contrasted with each other. This is opening up a new research agenda of crucial importance for 
the future of integral studies. 
In the first year of its existence IFIS has been busy setting up its organizational backbone: its 
general assembly, its governance board composed by seven of the most active founding 
members, and its international advisory board uniting major contemporary voices of 
advanced integral theorizing across streams.6 On this basis the international network of 
researchers inspired by integral and likeminded approaches connected to the Institute has 
started to grow. The Institute has also begun to pursue research, establish development 
projects, organize academic and educational events and produce high-level publications.  
Two major events were held in 2009: first, an intimate workshop on the foundations of 
integral research with contributions and discussions on the variety of integral streams, on the 
necessary methodological foundations, and on the horizon of integral meta-studies; second, 
a conference on integral economics at the University of Freiburg. As a timely contribution to 
the debates on the worldwide economic and financial crisis this conference attracted more 
than 100 attendees. 
The next major event conceived by IFIS will be the international symposium "Research 
across boundaries – Advances in Theory-building" scheduled in June 2010 at the University 
of Luxembourg. Through their life work, several contemporary vanguard researchers have 
attempted to cross and transcend some of the deep-seated splits between disciplines, 
cultures, individuals and collectives, facts and values, theory and practice, science and 
spirituality etc. To date little cross-connection, however, has been established between these 
researchers and their scholarly work. On this background more than 30 world-class 
boundary-crossing scholars worldwide have accepted IFIS' invitation to dialogue with each 
other for the first time on their respective approaches in order to discover similarities and 
differences, to offer mutual criticism, and to join forces regarding shared interests. 
One of the development projects successfully launched by IFIS is about building a collective 
repository on integral and likeminded research worldwide making use of the latest Web 2.0 
technology. The steadily growing repository is covering information pertaining to various 
interconnected categories, like historical and contemporary researchers and their 
publications, academic journals and book series, projects, events and funding opportunities, 
initiatives, institutions, and post-secondary educational programmes. 
IFIS invites interested researchers and organizations to connect with its vision and practice of 
integral studies. This can happen in many ways: from occasional to committed, from informal 
to formal, from online to face-to-face, from informational to transformational. Different 
membership types are available and these include full, affiliated, and advisory board 
membership, as well as sponsorship. Donations to IFIS are tax-deductable7 and they will 
speed up the further development of the Institute by augmenting the volunteer work of its 
members and friends. 
For more information see: www.integral-studies.org

 

News item authored by Markus Molz, October 9, 2009 

                                                 

6 
 Among them contributors to Integral Review like Mark Edwards, Jenny Gidley, Wendelin Küpers and Jonathan 
Reams. 
7 
 At least in several European countries