lundi 28 septembre 2009

Aline Frankfort : PARTICIPANTE A LA SIXIEME JOURNÉE DE L'UNIVERSITÉ INTÉGRALE LE 24 OCTOBRE 2009

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Après des études de droit et de dessin, j’ai démarré dans « les fusions et acquisitions » où j’ai eu l’intuition que le Futur pourrait être la « cause » du Présent. J’ai fondé en 1992 une société de conseil en Créativité et en Innovation Stratégique dont la vocation est de permettre aux entreprises d'innover de manière radicale dans un monde en mutation profonde.

“Shifts in Minds for Shifts in Action” résume ma vision de mon métier. J’ai enseigné le "Performance Management" dans les modules des créateurs et développeurs d’entreprise de l'Ecole de Commerce Solvay de l’Université Libre de Bruxelles entre 1992 et 2001.

J’enseigne en ce moment la "Créativité Sérieuse" à la Faculté des Sciences Appliquées de l’Université Libre de Bruxelles.

Ma motivation : lire Edgard Morin à 15 ans m’a donné une joie énorme et la conviction intime qu’une vision complexe, humaniste et intégrative de la « réalité » nous permettrait de nous transformer et de transformer le mond de manière positive. La plupart des penseurs de ‘l’université intégrale font partir de mon paysage de cœur et d’esprit. Ce projet me touche au plus haut point parce qu’il fait sens au plus profond : intégration des perspectives, des civilisations et des dimensions, en plus de la dimension prospective à la fois utopiste et réaliste. Humaine surtout.

Aline Frankfort

Creative ConsulTeam

Shifts in Minds for Shifts in Action

Opstalweg, 47 - 1180 Bruxelles

Phone 32 2 514 65 10

Mobile Aline Frankfort 32 486 51 34 15

Mobile Jean-Louis Baudoin 32 477 36 93 40

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Fwd: L'impact du réchauffement en France se précise


L'impact du réchauffement en France se précise
LE MONDE | 26.09.09 | 14h00  •  Mis à jour le 27.09.09 | 15h03
La France peut s'attendre à un impact globalement négatif du changement climatique, avec des coûts supérieurs à plusieurs centaines de millions d'euros par an dans les secteurs économiques qui n'auront pas pris des mesures d'adaptation suffisantes : telle est la conclusion du rapport sur "l'évaluation du coût des impacts du changement climatique et de l'adaptation en France", publié très discrètement, lundi 21 septembre, par l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc), placé sous la tutelle du ministère de l'écologie.
Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) s'inquiète d'un réchauffement du globe plus rapide que celui prévu par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) en 2007. Le PNUE a constitué un compendium à partir de 400 articles scientifiques publiés dans l'intervalle. "C'est un signal d'alarme. Le temps des hésitations est terminé", estime Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies (www.unep.org).
Sur le même sujet
EDITORIAL DU "MONDE" Réchauffement

Cette photographie de la France face au réchauffement nuance l'idée selon laquelle les pays tempérés peuvent se sentir relativement à l'abri. Certes, les enjeux ne sont pas comparables à ceux auxquels certains pays en développement seront confrontés, mais l'étude montre que la France aussi, devra faire un important effort d'adaptation si elle veut limiter les effets négatifs du réchauffement.

L'exercice de prospective de l'Onerc prend pour hypothèse que l'élévation des températures atteindra entre 3 °C et 4 °C à la fin du siècle. La répétition des événements climatiques extrêmes (canicules, tempêtes, inondations) ressort comme le risque majeur pour plusieurs secteurs comme l'agriculture, la forêt, ou la production d'énergie. Sans être encore en mesure de les quantifier avec précision, les auteurs mettent aussi en avant "l'existence de seuils au-delà desquels les impacts du changement climatique auront des conséquences graves voire irréversibles".

Toutes les régions - ce n'est pas surprenant - ne seront pas logées à la même enseigne, mais il faudra aussi gérer l'inégalité des individus face au bouleversement climatique. "Les plus défavorisés seront probablement les plus affectés et le plus rapidement (...) les inégalités pourraient alors se creuser", avertissent les auteurs. Le travail, destiné à éclairer les décideurs publics et privés, balaie tous les grands domaines sur lesquels le réchauffement aura le plus de prise.

Eau. A demande constante, la France pourrait connaître un déficit de 2 milliards de m3 par an pour satisfaire les besoins de l'industrie, de l'agriculture et de l'alimentation en eau potable à l'horizon 2050. Cela représente 13 % des besoins actuels. Les zones les plus touchées seraient les zones déjà concernées aujourd'hui par des déficits structurels comme le Sud-Ouest.

Agriculture. La hausse des températures serait globalement une bonne nouvelle si elle ne s'accompagnait pas d'une multiplication de pics climatiques et de tempêtes, de sécheresses et d'une grande variabilité d'une année sur l'autre. En prenant l'exemple du blé, l'étude arrive à la conclusion que la récurrence de canicules comparables à celle de 2003, "pourrait, en l'absence de mesures d'adaptation, représenter un coût annuel de plus de 300 millions d'euros" à l'horizon de la fin du siècle.

Il y aura également des gagnants et des perdants dans la viticulture. Avec des rendements en hausse pour les producteurs de Bourgogne, par exemple, mais en baisse pour ceux du Languedoc. En revanche, la qualité des vins pourrait partout souffrir.

Forêt. Bonne nouvelle, la hausse des températures va favoriser la pousse des arbres. Mauvaise nouvelle, les risques de sécheresse et d'incendie pourraient annuler ces gains. A partir de 2050, les experts estiment que les effets négatifs seront prépondérants notamment dans le sud de la France.

Risques naturels. Le rapport reste prudent sur certains risques, comme les inondations, admettant ne pas disposer de données suffisantes. En revanche, il estime qu'en l'absence de politiques d'adaptation, le recul de la côte liée à l'érosion ou à la montée des eaux, "devrait concerner plusieurs centaines de milliers de personnes et la destruction de logements pourrait coûter plusieurs dizaines de milliards d'euros à l'échelle du siècle pour la seule région Languedoc-Roussillon".

Tourisme. Presque toutes les régions vont devoir adapter leur offre, soit parce que les fortes chaleurs feront fuir les touristes en été, soit parce que la neige aura déserté les sommets en hiver dans les régions de montagne. Dans les Alpes, 143 stations bénéficient d'un enneigement fiable aujourd'hui, une hausse moyenne des températures de 2 °C ferait chuter ce nombre à 96 stations.

Sur d'autres domaines, comme la santé ou la biodiversité, le rapport souligne la difficulté de parvenir à des évaluations chiffrées mais dans l'un et l'autre cas, il note que les effets du changement climatique sont déjà observables.

 
 

Actualités du Club de Budapest

En cette rentrée 2009-2010, voici quelques actualités du Club de Budapest :

-    Le  lancement de "WorldShift 2012", mouvement mondial visant à co-créer les bases d'un monde pacifique, juste et durable d'ici la fin de 2012. Cet événement initié par le Club de Budapest en la personne de Ervin Laszlo s'est tenu au British Museum de Londres le 9 septembre 2009. Voici quelques détails sur cette manifestation (en anglais) :
http://www.worldshiftnetwork.org

-     la prochaine soirée des Amis du Club de Budapest France aura lieu le 30 septembre 2009 au Forum 104, 104 rue de Vaugirard. Elle inaugurera une nouvelle thématique, intitulée « De l'avoir à l'être, vers un nouveau bien-Être ? »

-      la prochaine journée de l'Université Intégrale, le 24 octobre 2009, aura pour thème « Civilisations du futur et futur des civilisations »

 

Nous vous invitons à lire et signer « l'Etat d'Urgence Mondial » manifeste qui fut évoqué le 9.9.9 à Londres.

 

Il s'agit d'une déclaration du Club de Budapest rédigée par Ervin Laszlo et David Woolfson en réaction à la préoccupante situation géopolitique, économique, écologique et humaine de la planète. C'est un véritable appel à nos dirigeants pour un changement de civilisation.

 Vous trouverez un formulaire sur le site du Club de Budapest International :http://www.worldshiftnetwork.org/declaration/index.html.

Voici, ci-dessous, la traduction en français de cette déclaration. Nous tenons à disposition des personnes intéressées la version "pdf" du document. Elle sera transmise par mail sur demande adressée à  contact@clubdebudapest.org

Bien cordialement,
Le Club de Budapest France

  

L'Etat d'Urgence MONDIAL

Déclaration du Club de Budapest

 

30 Octobre 2008
Préparée par Ervin Laszlo et David Woolfson


Préambule

 La crise financière et économique globale, le changement climatique mondial, les guerres en cours, le terrorisme, les risques et enjeux nucléaires, l'apogée ou la fin des ressources naturelles non renouvelables, la crise naissante de l'eau, l'accroissement net annuel d'environ 80 millions de la population mondiale, l'accroissement de la pauvreté, du manque de logement, de la famine en quantité absolue, de l'écart croissant entre riches et pauvres, au sein d'une nation comme entre pays, et autres macro -tendances associées, constituent autant de preuves croissantes et indubitables que le monde actuel est fondamentalement non-viable et que l'humanité se dirige rapidement vers un effondrement des systèmes sociétaux et écologiques actuels.

 Malgré ces crises d'envergure mondiale globale qui menacent la communauté humaine, le mode de pensée et les actions de la majorité des décideurs politiques, ou du monde des affaires, restent fixés sur le court- terme plutôt que sur le long- terme, sur les priorités nationales plutôt qu'internationales, sur les intérêts personnels plus que sur les intérêts communautaires, sur la confrontation et la militarisation plutôt que sur la coopération et le dialogue, sur les valeurs et le niveau de conscience du XIXème siècle plutôt que sur ceux du XX ème, sur le maintien du statu quo des affaires courantes, plus que sur le passage urgent à de nouveaux systèmes économiques, énergétiques et sociaux, localement, nationalement et internationalement.

Par conséquent, conscients de ces crises globales émergentes et du manque constant de gouvernance nécessaire aux niveaux nationaux et mondiaux dans l'ensemble de la politique et des affaires, nous lançons un appel à l'action urgente, une "Déclaration de l'Etat d'Urgence Mondial" au nom des habitants de notre planète et pour le bénéfice.

 La Situation Globale

 La crise globale à laquelle l'humanité est confrontée affecte aujourd'hui toutes les personnes et toutes les sociétés. Si nous continuons au rythme actuel, au milieu de ce siècle notre Terre pourrait devenir en grande partie inhabitable pour l'humain et la plupart des autres formes de vie. Un tel effondrement global du système pourrait se produire bien plus tôt par un emballement du réchauffement climatique ou d'autres éco- catastrophes, ou par des guerres nucléaires déclenchées par des conflits religieux, ethniques ou géopolitiques, ou une utilisation exagérée des ressources naturelles décroissantes.

 Les macro- tendances se confirment depuis plusieurs décennies et sont en train d'atteindre un palier irréversible. La modélisation scientifique de systèmes complexes démontre que lorsque les systèmes atteignent un état critique d'instabilité, soit ils se décomposent, soit ils atteignent un niveau de meilleur fonctionnement. À partir de ces "points de non-retour", il n'est plus possible maintenir le statu quo et ce mode d'organisation et de fonctionnement.

 Diverses estimations ont été données concernant une date de "point de non-retour". Il a été par exemple prédit que la température moyenne de la Terre augmenterait d'environ 3 degrés Celsius en 2100, puis il a été dit que ce niveau serait atteint vers la moitié du siècle, et plus récemment que ce niveau pourrait être atteint dans une décennie. Le chiffre de réchauffement général a augmenté, passant de 3 degrés à 6 degrés ou plus. Un réchauffement global de 3 degrés créerait de sérieuses ruptures de l'activité humaine, tandis qu'un accroissement de 6 degrés engendrerait un effondrement global, rendant la plus grande partie de la planète impropre à la vie humaine.

 Ces prévisions cependant ne prennent en compte qu'une seule tendance à la fois : Le réchauffement global, la disponibilité de l'eau, la production de nourriture, la pauvreté, la pression démographique, la pollution de l'air, etc. Elles ne prennent pas en considération les impacts créés par l'interconnexion des macro- tendances, ni celui des effets de boucles en retour. Lorsqu'une tendance atteint un point critique, son effet sur les autres tendances peut être très conséquent. Par exemple, si le réchauffement global crée une sécheresse prolongée dans certaines zones et des inondations côtières dans d'autres, les masses de personnes démunies et sans- abris envahiront les régions moins atteintes, y créant des mouvements sociaux et économiques avec des manques d'eau et de nourriture critiques.

 L'accélération de ces évolutions et le croisement de leurs implications indiquent que pour sortir de la présente crise globale et atteindre un monde plus pacifique et soutenable, nous ne disposons vraisemblablement qu'à peine trois ou quatre ans après 2008. Ceci se rapproche de la prophétie Maya marquant 2012 comme la fin du monde actuel.

 La période autour de la fin de 2012 sera probablement une période turbulente pour les raisons évoquées ci-dessus et pour d'autres. Les prévisions venant des sciences physiques anticipent des perturbations dans les champs géomagnétiques, électromagnétiques et autres entourant la planète, causant des dommages significatifs aux télécommunications et impactant de nombreux aspects de l'activité et de la santé humaine. Pour les traditions ésotériques, la fin de 2012 sera la fin du monde connu, d'autres interprétations plus optimistes parlent d'un nouveau monde prenant la place de l'ancien.

 Bien que la majorité de la population du monde n'ait pas encore reconnu le risque d'un effondrement total à grande échelle, des millions d'individus et de groupes d'avant-garde ont depuis des années mentionné ces menaces et défis. Cet « éveil" est un signal positif de la vitalité de l'esprit humain et de sa capacité à répondre avec souplesse et créativité aux dangers qui menacent l'humanité. Ceci doit être soutenu et facilité par tous les moyens appropriés, car l'échelle et l'urgence de la transformation requise sont largement supérieures à l'étendue des efforts actuels. Cela sera "trop peu, trop tard" sauf si la communauté humaine toute entière se mobilise rapidement pour renverser ces tendances macro-économiques avant qu'elles ne deviennent irréversibles.

 Ceci doit à présent devenir notre priorité planétaire. Il faut agir avant qu'il ne soit trop tard. Nous risquons l'effondrement de notre civilisation et la disparition de nos espèces. Nous reconnaissons la réelle possibilité qu'un enfant né aujourd'hui puisse être témoin du chapitre final des 200 000 ans d'existence de l'homme moderne sur cette planète.

 La voie à suivre                

 Nous devons faire face et gérer de façon créative les conséquences inattendues de la pensée étroite et court-termiste qui nous a menés à la situation globale actuelle et qui ne peut être maintenue. Aucune "recette rapide" ou "technologie miracle" ne nous sauvera des conséquences des valeurs erronées et des actions du passé. C'est en engageant l'esprit humain dans toute sa créativité et sa sagesse potentielle que l'on pourra donner naissance aux nouveaux modes de pensée et d'action nécessaires. Le mode de pensée dominant actuel ne peut être maintenu plus longtemps. Nous devons dépasser l'inertie sociétale générée par les puissantes réminiscences autodestructrices des ères dépassées afin de préparer chaque région, nation et communauté aux ruptures systémiques et aux effondrements possibles. Nous devons reconsidérer radicalement notre vision du monde et restructurer nos systèmes tels que l'énergie, l'économie, la gouvernance, les transports, la nourriture, l'utilisation et la distribution des ressources. Nous devons agir pour élargir la fenêtre de tir dont nous disposons avant qu'il ne soit trop tard, afin d'éviter un effondrement d'échelle globale. Toute crise porte en elle une opportunité de changement et de transformation. Les idées et modèles nécessaires aux nouveaux systèmes existent déjà. Aujourd'hui nous redécouvrons les éléments essentiels de la sagesse inhérente aux grandes traditions culturelles du monde, et faisons d'importantes découvertes scientifiques sur les relations entre la nature et nous. En même temps, nous développons des sources d'énergies alternatives, des technologies durables, des communications et des flux d'information globales, les biotechnologies, les nanotechnologies, l'intelligence artificielle et autres technologies capables d'ouvrir la voie vers un mode de durabilité globale pour les communautés humaines et l'environnement.

 Un mode de pensée et des outils différents peuvent accélérer l'émergence d'un monde nouveau pour échapper aux scénarii les plus pessimistes. Mais il faut agir maintenant. Le temps est compté et la tâche est sans précédent.

 Pour faire face à cette urgence, des solutions effectives et pragmatiques doivent dès que possible être portées à l'attention du plus grand nombre. La communication globale et la collaboration entre les peuples, nations, cultures, religions, secteurs de société, professions, associations, réseaux, organisations, et autres groupes, est essentielle pour assurer la survie de l'humanité sur cette planète.

Le nouveau rapport "Worldshift 2012" du Club de Budapest (Le Livre du Changement Actuel) propose le passage ("world shift") d'une voie de non- durabilité, de conflit et de confrontation, vers une voie de durabilité globale, de bien-être et de paix. Les propositions de ce Rapport, ainsi que les propositions des signataires de la Déclaration ont inspiré ce document.

 Ainsi NOUS LANÇONS ICI UN APPEL PRESSANT à tous les habitants de notre planète afin qu'ils témoignent de leur conscience de l'état d'Urgence Mondial et de leur ferme intention de contribuer à mettre en place un changement significatif dans tous les secteurs de la société (éducation, gouvernance, économie, média, culture, technologie) et à tous niveaux (local, national et global) pour le bien commun de toutes les personnes, toutes les sociétés et toute vie sur Terre.

 (La liste des signataires de la Déclaration sera publiée immédiatement après son adoption formelle, à la suite de la Consultation pour l'Urgence Mondial)

Pour soutenir la proposition de Déclaration d'Etat d'Urgence Mondial, veuillez vous rendre sur le site du Club de Budapest International :

http://www.worldshiftnetwork.org/declaration/index.html


Nous avons traduit les trois annexes à la déclaration, qui rappellent quelques données thématiques quantitatives et qualitatives sur l'état de la planète et quelques solutions pour y remédier.


Pour y accéder, cliquer sur "lire la suite". 







Fwd: Alerte Google - michel saloff coste



VIDEO : MICHEL SALOFF COSTE & JEAN FRANCOIS NOUBEL | Facebook
VIDEO : MICHEL SALOFF COSTE & JEAN FRANCOIS NOUBEL Ca y est, la vidéo et l' émission son en ligne. Consultables à partir de 2 adresses pour l'instant : ...


Fwd: CONFERENCE 21OO N°101 - 21 OCTOBRE 2009


Objet : CONFERENCE 21OO N°101 - 21 OCTOBRE 2009

 
PROSPECTIVE 21OO
 
Cher Membre
 
Je vous prie de noter ci-après l'annonce d'une prochaine conférence du soir de PROSPECTIVE 2100, le mercredi 21 octobre 2009 :
(vous pourrez bientôt retrouver ces informations sur le site internet de Prospective 21OO à l'adresse : http://www.2100.org ):
 
 
Conférence 21OO N° 101
 

NANOTECHNOLOGIES :

L'état de l'art et les perspectives

 
par
 
Dr. OUDEA Coumar
Chef de Projet Micro et Nano Technologies,
EADS – Astrium Space Transportation
Les Mureaux – France
Tél : 33 (0)1 39 06 28 34
 
Depuis une vingtaine d'années, les scientifiques ont franchi une frontière, en parvenant à travailler et manipuler la matière à l'échelle du nanomètre, disons du milliardième de mètre. Cela conduit à des prouesses de matériaux inédits, électroniques, et aussi à de fascinantes autant qu'inquiétantes perspectives en matière de santé.
 
Leur banalisation est prévue avant 2020, mais leur impact est déjà mesurable dans certains domaines. On rencontre des nanos dans les verres autonettoyants, les lunettes de soleil filtrantes. Les nanotubes de carbone servent déjà à renforcer les raquettes de tennis, les balles de golf, les cadres de vélo.
 
De nombreuses études, plus ou moins sérieuses, pointent le caractère nocif des nouveaux matériaux développés. Dans l'immédiat, c'est le syndrome « amiante » qui inquiète les spécialistes.
 
La difficulté à organiser le transfert de technologie du laboratoire à l'industrie est l'un des principaux « Challenge » au développement des nanotechnologies. Les start-up qui n'ont pas de moyens technologiques suffisants ont difficilement accès aux salles blanches ; ainsi, les technologies sont développées par des start-up qui survivent sur des marchés de niche, ou qui meurent.
 
 
 
 
Mercredi 21 octobre 2009 à 17h45
 
à l'ISEP - 28, rue Notre Dame des Champs - Paris 6ème
Métro : Notre Dame des Champs
Parking FNAC: 153 bis Rue de Rennes
 
 
Je vous prie de bien vouloir confirmer votre participation par retour de mail.
Je vous remercie de votre coopération et vous prie d'agréer, Cher Membre, l'expression de mes meilleurs sentiments.
 

Lucien DESCHAMPS

Secrétaire Général

 
 
 
 
Nathalie DESCHAMPS – DJERMOUNE
 
Prospective 21OO
 

«Il est désormais temps pour chacun d'entre nous de prendre sa part de responsabilité dans la réponse globale aux défis mondiaux». Barack Obama


  • Obama : l'Amérique n'a pas à résoudre les problèmes seule

    Julie Connan (lefigaro.fr)
    23/09/2009 | Mise à jour : 17:49
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    Pour son premier grand oral à la tribune de l'ONU, le président américain a appelé de ses vœux une «nouvelle ère de coopération internationale», face aux défis diplomatiques, climatiques et économiques de la planète.

    «Il est désormais temps pour chacun d'entre nous de prendre sa part de responsabilité dans la réponse globale aux défis mondiaux». Barack Obama s'est montré offensif, mais généraliste, mardi, lors de sa première incursion en terrain onusien, devant la 64e Assemblée des Nations unies, à New York. Le président américain n'a fait ni proposition, ni annonce particulière, pendant ce plaidoyer d'une quarantaine de minutes, devant plus de 120 chefs d'Etat.

    Obama «le multilatéraliste» a davantage profité de cette tribune inédite pour exposer sa nouvelle approche diplomatique et rompre une énième fois avec l'époque Bush, en prônant une «nouvelle ère de la coopération internationale» (voir la vidéo CNN ci-dessous). «Les discours isolés ne résoudront pas nos problèmes», a-t-il affirmé. «Et en 2009, plus qu'à n'importe quel autre moment de l'histoire de l'humanité, les intérêts des nations et des peuples sont partagés», a ajouté le 44e président américain, vivement applaudi. Pour appuyer son propos, Barack Obama a d'ailleurs convoqué son illustre prédécesseur Franklin Delano Roosevelt : «La paix mondiale ne peut pas être l'œuvre d'un seul homme, d'un seul parti ou d'une seule nation. Cette paix doit reposer sur un effort de coopération du monde entier.»

    Après avoir énuméré toutes les grandes décisions prises par son Administration depuis neuf mois (interdiction de la torture, annonce de la fermeture de Guantanamo, retrait des troupes de combat américaines d'Irak…), Barack Obama a distingué les quatre grands piliers qui doivent guider la coopération internationale : le désarmement nucléaire, la promotion de la paix et de la sécurité, la préservation de la planète, une économie mondiale offrant des garanties à tous.


    La légitimité des colonies juives récusée


    S'agissant du nucléaire, le président américain a une nouvelle fois épinglé l'Iran et la Corée du Nord, en affirmant que ces deux pays étaient sur une pente dangereuse pour le monde et devaient en assumer les conséquences. Quant à la promotion de la paix, il a longuement insisté sur la nécessité de reprendre les pourparlers au Proche-Orient. Au lendemain de la rencontre tripartite, qui, à défaut de permettre de relancer ces négociations, a offert une photo symbolique avec son homologue palestinien Mahmoud Abbas et le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, Barack Obama a également récusé la légitimité de la poursuite de la colonisation israélienne.

    Comme la veille au sommet le l'ONU sur le climat, le locataire de la Maison-Blanche a par ailleurs appelé les nations à travailler de concert face aux dangers du réchauffement climatique.

    Dernier volet de ce quadratique : l'économie. A la veille de la grand-messe du G20 à Pittsburgh, Barack Obama a défendu un renforcement des règles de tous les centres financiers, «de façon à mettre fin à la cupidité, aux excès et aux abus qui nous ont menés au désastre et éviter qu'une telle crise se reproduise jamais». La supervision financière est l'un des sujets centraux que doivent aborder les chefs d'Etat et de gouvernement lors de ce sommet, jeudi et vendredi.

    Après avoir donné le «la» de cette Assemblée générale, Barack Obama doit être suivi à la tribune par les présidents Luiz Inacio Lula da Silva (Brésil), Mouammar Kadhafi (Libye), Nicolas Sarkozy (France), Dmitri Medvedev (Russie), Mahmoud Ahmadinejad (Iran) ainsi que par le premier ministre britannique Gordon Brown.







Sarkozy : «Nous devons inventer un monde nouveau»

Sarkozy : «Nous devons inventer un monde nouveau»

lefigaro.fr (avec AFP)
23/09/2009 | Mise à jour : 21:53
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Pour le président français, les grandes puissances doivent actuellement affronter un défi comparable à l'après-Seconde Guerre mondiale, afin d'enrayer la crise et éviter une «catastrophe écologique planétaire».

A la veille du G20 de Pittsburgh et à moins de trois mois du sommet de Copenhague sur le climat, Nicolas Sarkozy a mis la pression sur ses homologues étrangers, lors de la 64e Assemblée générale de l'ONU. Pendant quinze minutes, le président français a énuméré à la tribune les défis à relever, «en plein milieu d'une crise économique et financière sans précédent» et «à la veille d'une catastrophe écologique planétaire». «Nous devons maintenant inventer un monde nouveau où les folies d'hier ne seront plus possibles», a-t-il déclaré, quelques heures aprèsl'intervention de Barack Obama. Selon lui, les grandes puissances se trouvent face à une situation comparable à celle de l'après-Seconde Guerre mondiale.

Pour mettre en place cette «nouvelle gouvernance», Nicolas Sarkozy a notamment défendu une réforme de provisoire du Conseil de sécurité, «avant la fin de l'année». «La crise nous oblige à faire preuve d'imagination et d'audace», a-t-il lancé.

Selon lui, «les pays les plus développés ne peuvent prétendre gouverner seuls l'humanité» et il faut «élargir le cercle des membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité».

La France réclame depuis des mois un élargissement du Conseil de sécurité, qui semble toutefois peu probable. «Il est inacceptable que le continent africain n'ait pas un membre permanent au Conseil de Sécurité, ou que le continent sud-américain avec cette grande puissance qu'est le Brésil, ou l'Inde avec son milliard d'habitants, ou encore le Japon ou l'Allemagne en soient exclus», a-t-il de nouveau jugé. «Il en va de la légitimité de l'ONU, de sa capacité à agir dans un moment où le monde a tant besoin que la Communauté internationale tout entière se mobilise pour relever des défis sans précédent».


«Rien ne serait pire qu'un compromis médiocre»


Le président français a également affirmé qu'il fallait «aller jusqu'au bout de la refondation du capitalisme financier», du système monétaire international, «en finir avec les paradis fiscaux», «limiter les fluctuations des cours des matières premières soumis à une spéculation excessive». «Réformer le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, c'est une nécessité», a-t-il plaidé. Autant de thèmes que Nicolas Sarkozy aura l'occasion de développer à Pittsburgh, jeudi et vendredi.

Il a par ailleurs de nouveau insisté pour que des «engagements sur des objectifs chiffrés en matière d'émission de gaz à effet de serre» soient fixés à Copenhague en décembre, ainsi que pour la création d'une organisation mondiale de l'environnement et pour une taxe carbone aux frontières. Des propositions déjà présentées la veille au sommet de l'ONU pour le climat.

«On ne peut pas demander aux pays en développement qui ont tant de retard et aux plus pauvres qui doivent faire face à tant de difficultés de respecter ces normes sans les aider dans leurs efforts», a-t-il également déclaré. Avant de lancer en avertissement ferme en guise de conclusion : «A Pittsburgh comme à Copenhague, je le dis solennellement, rien ne serait pire qu'un compromis médiocre».