mardi 6 janvier 2009

Jean Marie Noguès : PARTICIPANT A LA TROISIEME JOURNÉE DE L'UNIVERSITÉ INTÉGRALE LE 13 JANVIER 2009,

Bonjour,

J ai participé à la 3ème journée de l'université et je vous en livre un simple ressenti.
Toutes les personnes présentes, qu'elles soient intervenues ou restées silencieuses ont apporté un climat de bienveillance, de joie et de désir de pleine conscience en rapport aux sujets développés. 
J'y ai ressenti plus que de l'intérêt par rapport aux thèmes abordés sur l'approche de la pensée intégrale, de "repenser notre façon de penser". C'était aussi cette envie et ce désir d'apprendre des autres, ce qu'un intervenant a décrit un moment comme une "culture de l'altérité". C'est tout simplement un début de cheminement indispensable pour nous amener à la pensée intégrale. Si cette nouvelle manière d'élargir notre champ d'expressions, de réflexions inter et transdisciplinaire apparaît riche d'enseignements et de compréhensions, elle exprime avant tout cette volonté inconditionnelle "d'accepter et d'intégrer l'Autre" lorsqu'il s'exprime dans un "lâcher-prise" et un "laisser-agir" qui ouvrent des perspectives de fraternité, de magnanimité et qui préfigurent les comportements futurs à nous engager à développer. 
Bref, en toile de fond, cette journée rayonnait d'amour universel sans qu'une seule fois nous ayons eu besoin de le dire ...

 Afin de mieux me connaître, je vous esquisse mon profil en quelques lignes, mon parcours, mon état d'esprit, ma volonté d'engagement dans le milieu associatif, dans un désir d'émergence de la mouvance des créatifs culturels et les raisons de mon désir d'inscription à votre université intégrale.


Après des études de comptabilité en LEP, je rentre en Nov 1977 à la Sncf. Alors que je n'ai que 18 ans je m'investis assez rapidement dans le monde syndical puis quelques années après politiquement. Ce parcours de jeunesse me forge un esprit citoyen, fraternel, solidaire et m'apprend au fil des ans que toute cette rigueur dans les structures parfois obsolètes et certains concepts ne me conviennent plus mais j'y comprends tout de même que sans l'existence de ce milieu revendicatif les conditions de vie et de travail n'en serait que pire ...

Je n'apprécie pas des concepts  tels que : "L'argent c'est le nerf de la guerre" (cotisations ...) qui expriment finalement qu'il s'agit d'utiliser les mêmes armes que le capitalisme inhumain. (Je rêve de déposer les armes ...) 
Après plusieurs années de mandats syndicaux, mon parcours s'infléchit lorsque je prends conscience cette absence "d'humanisme" et de "spiritualité" dans tous ces "rouages" et structures militantes que je finis par considérer "poussiéreuse", accompagnant parfois le système "insidieusement" et ne remettant finalement peu ou pas grand chose en cause.

J'essaye de prendre plus de recul et mon analyse assez personnel me dirige vers le milieu spirituel grâce aux lectures et l'entourage d'ami(e)s rencontré(e)s dans les S.E.L. en particulier.

Ces milieux ou le brassage socio-professionnel apporte une grande diversité de points de vue m'apprennent à améliorer aussi bien ma qualité d'écoute, de tolérance ou je découvre la communication non-violente (c'est nouveau pour moi par rapport à mes premières expériences militantes ...)  

Il y a 5 ans, je rencontre l'Association "L'Europe des Consciences" fondée, entre autre, par Alain Chevillat (Terre du Ciel) et alors c'est l'illumination pour moi ... D'ailleurs votre manifeste du Club de Budapest est en résonance avec la Charte de l'EdC.

Depuis, mon cheminement dans cette association me donne l'occasion, dans un groupe de travail fondé par un membre de l'association, "le CoCon" (Coopération des Consciences) d'étudier plusieurs livres, entre autre celui Ervin Laszlo "Science et champs hakashique" qui me fait découvrir, évidemment, le Club de Budapest.

Puis en recevant vos mails pour les soirées des amis entre autre, je parcoure les thèmes que dispense votre université pour me rendre compte avec grand plaisir en visionnant la journée d'ouverture, que vous promulguez une culture cherchant à s'investir dans les couches sociales alors que je pensais, à tort, que le Club était élitiste et rassemblait, dans une transdisciplinarité, une élite de savants et sages qui travaillait à une pensée nouvelle entre "spécialistes" ... C'est un peu simpliste, je sais, mais c'est l'impression que j'avais reçu au premier abord.

Maintenant que j'ai l'intuition, depuis que j'ai participé à une conférence de Patrick Viveret et après les lectures des études sociologiques sur les créatifs culturels, que les nouvelles idéologies qui construiront la politique de demain face à la grave crise des valeurs que nous traversons, émergerons, en partie, des milieux associatifs, c'est à dire d'une nouvelle culture engendrée par les créatifs (société civile de Steiner et relayée par Nicanor Perlas), je recherche les "tissus" associatifs qui pourraient "fédérer" toute cette énergie qui se veut émergence de sagesse collective", qui a la volonté de réenchanter le monde et qui, je le pense, fait partie de la pensée intégrale que vous décrivez et mettez en oeuvre, de l'élévation du niveau de conscience induit par la révolution informationnelle et qui ne demande qu'à "souffler sur les cendres" pour réactiver cette énergie, ce feu de la Vie, cette quête du sens et du caractère sacré de l'existence ...   

 

Sincères Salutations,

Jean marie Noguès


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